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Publication

La fraternité n’est pas une chimère : 35 réformes indispensables pour rétablir le vivre-ensemble

Après La Promesse de l’autre, publié en 2013, Jean-Louis Sanchez (délégué général de l’Odas), avec son nouveau livre La Fraternité n’est pas une chimère, nous propose avec trente-cinq réformes pour rétablir le vivre-ensemble, un véritable projet de société.

En s’appuyant sur trente ans d’observation au sein de l’Odas, Jean-Louis Sanchez nous propose de redéfinir les contours de la citoyenneté, de la solidarité et de la gouvernance. Et comme le changement ne se décrète pas, il invite non seulement les institutions, mais aussi tous les acteurs de la société à agir autrement : habitants, fonctionnaires, acteurs associatifs, décideurs publics….

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Étayant sa démonstration d’exemples précis et d’initiatives prometteuses, il ouvre des perspectives immédiatement opérationnelles pour rétablir la confiance entre les habitants, et entre ceux-ci et les gouvernants. Parmi ces perspectives, on peut citer la métamorphose de l’école par son ouverture sur le quartier et le bénévolat, la mobilisation de tous les aînés comme acteurs éducatifs, l’organisation dans toutes les communes d’une journée citoyenne, la généralisation de l’engagement associatif, la décentralisation des politiques de l’emploi, la promotion de la prise de risque dans les services publics, la reconnaissance du rôle décisif des maires sur le pacte républicain… Et comme dénominateur commun de ces initiatives le souci de rompre avec notre conception actuelle d’une démocratie qui privilégie l’action politique en négligeant l’action citoyenne. En somme Jean-Louis Sanchez nous incite à bâtir un nouveau contrat social : celui de mettre la liberté et l’égalité au service de la fraternité. Et c’est chose possible, car quand tout vole en éclat, cette exigence ne répond pas à une quête d’excellence, mais bien à une quête de survie.

A un moment où se construisent les programmes des prochaines élections européennes et municipales, ces propositions, qui traversent toutes les dimensions de la vie en société (intergénérationnelles et inter-culturelles, éducatives, sociales et éthiques), pourraient fort utilement redonner un cap à une action politique décriée faute de sens.

delevoye

Extraits de la préface de Jean-Paul Delevoye
(Haut-Commissaire aux retraites, ancien président de l’Association des maires de France, ancien médiateur de la République, ancien président du Conseil économique, social et environnemental, ancien ministre de l’Aménagement du territoire)

« L’auteur pose la fraternité comme le défi du XXIe siècle, parce qu’il conjugue altérité et intériorité. Mais il parle surtout d’un projet politique qui incite les décideurs à offrir à chacun des citoyens la possibilité d’être acteur pour faire vivre un idéal de société ».

« C’est le premier postulat de ce livre : faire que toutes nos forces éducatives et sociales éveillent les consciences, inoculent le désir d’apprendre, développent le sens critique et le recul, et surtout favorisent l’estime de soi, la connaissance de l’autre et l’enrichissement par la différence. »

« Le second postulat invite à la nécessité d’une meilleure alliance entre les forces régulatrices de l’État et le local, (…) plus apte éveiller la fraternité. C’est en effet au plus près des habitants, et donc avec le concours des élus locaux et des associations, que l’on pourra offrir à chacun la possibilité d’être acteur au profit de la communion et de la cohésion collective. (…) Ce qui fait dire à l’auteur que la fraternité n’est pas une quête d’excellence mais une quête de survie. Car c’est bien pour sur-vivre que nos sociétés occidentales doivent cesser d’être trop performatives, pour que notre culture n’engendre plus le culte de la supériorité mais celui de la fraternité ».