Transformations sociales, évolutions juridiques, besoins fondamentaux de l’enfance, pouvoir d’agir : dans ce cahier pratique l'Odas donne la parole à quatre experts pour dessiner des pistes pour repenser la protection de l’enfance, en donnant beaucoup plus d’importance aux approches préventives.
En 1999, les dépenses nettes départementales d'action sociale se sont élevées à 82,8 milliards de francs pour la France métropolitaine, contre 81 milliards de francs en 1998. Les résultats de l'année 1999 confirment donc le ralentissement du rythme d'augmentation des dépenses constaté ces trois dernières années (+ 3,5 % entre 1996 et 1997, + 3,4 % entre 1997 et 1998 et + 2,2 % entre 1998 et 1999) par opposition à la période précédente.
La méthodologie élaborée en 1994, associant départements et représentants de l’État, recommande une distinction fondamentale au sein des enfants signalés, entre ceux qui sont réellement maltraités et ceux qui sont en risque.
L'analyse de plus de 8000 signalements confirme l'urgence de l'adaptation de nos réponses.
Les mécanismes assistantiels qui ont permis depuis deux siècles à l’État de structurer la solidarité nationale sont aujourd’hui à la recherche tant de nouveaux relais que de nouveaux principes. Simultanément, la territorialisation de l’action sociale favorise l’émergence d’initiatives soucieuses de conjuguer pertinence, éthique et efficacité. Leurs promoteurs redécouvrent, au delà du visage de l’usager consommateur de services, le rôle de l’habitant impliqué et mobilisable, et la présence du citoyen acteur et solidaire.
Bien que depuis 1996 la dépense d’ action sociale départementale progresse à un rythme moins soutenu que les années précédentes, sa part dans les budgets des départements n’en continue pas moins de s’accroître alors qu’elle mobilise déjà plus de la moitié de leurs ressources. La place prise ces dernières années dans les préoccupations des décideurs publics et de l’opinion par la lutte contre l’exclusion a, en effet, renforcé le rôle prééminent de l’action sociale dans les départements.
Cette étude a pour objectif de mieux comprendre les circuits du signalement et de mieux connaître l’environnement des enfants en danger. L'enquête porte sur des signalements de l’année 1997, recueillis dans dix départements, choisis en raison de la qualité de leur système d’observation, et non pas sur des critères de représentativité nationale.