Transformations sociales, évolutions juridiques, besoins fondamentaux de l’enfance, pouvoir d’agir : dans ce cahier pratique l'Odas donne la parole à quatre experts pour dessiner des pistes pour repenser la protection de l’enfance, en donnant beaucoup plus d’importance aux approches préventives.
Chacun l’affirme au-delà des clivages politiques, la France est riche de sa cohésion sociale. C’est ce qui explique que le RMI ait fait l’objet, lors de son adoption en 1988, d’un large consensus. Mais depuis toujours, des inquiétudes existent sur le lien entre RMI et emploi. Or ce questionnement s’effectue souvent dans un contexte de polémique, sans s’appuyer sur une observation rigoureuse.
A un moment où se précise l’ampleur de la crise du financement de la protection sociale, la mise en œuvre de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) constitue un nouveau défi. Le besoin d’aide aux personnes âgées dépendantes est bien réel alors que le financement de la réponse s’avère aléatoire et l’organisation des services d’aide à domicile mal adaptée.
Comme chaque année, l’Odas présente les résultats de son enquête annuelle auprès des Conseils généraux sur l’évolution du nombre de signalements d’en- fants en danger et des facteurs de danger.
Chaque année en juin, l’Odas présente une analyse de l’évolution de la dépense d’action sociale départementale de l’année précédente. Cette fois-ci, l’analyse porte non seulement sur l’exercice 2001 mais aussi, de façon prospective, sur l’exercice 2002. Ceci se justifie par l’importance des réformes engagées en 2001 et 2002, avec notamment l’Aménagement et Réduction du Temps de Travail (ARTT) et l’Allocation Personnalisée à l’Autonomie (APA), qui suscitent des débats controversés sur leur impact financier. Il est donc urgent d’apporter des éléments plus objectifs pour nourrir la réflexion.
Comme chaque année, l’Odas présente les résultats de son enquête annuelle auprès des départements sur les signalements d’enfants en danger1.
Il s’agit, conformément aux ambitions de la loi du 10 juillet 1989 d’observer l’évolution des publics de l’ASE pour pouvoir engager efficacement des démarches à la fois de prévention mais aussi d’évaluation des réponses offertes aux enfants et à leurs familles.